Chroniques (en majorité) visuelles en Terre (quasi 100%) forestière, épisode 69

Hi!

 

Après une semaine passée au milieu de la forêt, nous voilà de retour à Sydney. Il est donc temps pour moi de faire un petit résumé – et quand je dis petit, cette fois, il le sera (vrai de vrai!). Il n'y a pas grand chose à dire, plus à montrer.

 

Comme vous le savez, j'étais supposée jardiner, mais... Quand il pleut, parfois des cordes, quasi toute la journée... Ce n'est pas si aisé. Tant pis, tant mieux, on s'accorde : jeu de cartes, lecture, curry, repas avec les voisins, choco-crunchy, visionnage SugarLand (documentaire très très TRES intéressant, réalisé par un Australien, que je vous recommande fortement – à propos de la consommation de sucre dans nos sociétés, son impact sur notre santé, etc), poème pour Alexandra, leçons trilingues français-anglais-hongrois, feu de bois... Et ce n'est pas si mal que ça. Même... C'est plutôt carrément sympa !

 

Minute Info "scientifique", du Professeur Rigolo :

 

Objet : Mise à l'épreuve d'un proverbe.

 

X Hypothèse communément admise : On conquiert un homme d'abord par son estomac.

Situation initiale : Le petit Alexander est plutôt méfiant, pour ne pas dire quelquefois méprisant (ou ce qui en a tout l'air), à mon égard.

X Expérimentation : Confection de crêpes, pain perdu, choco-crunchy (façon roses des sables)... Ah tiens, il sourit! Jusqu'au jour du curry - légumes divers parfumés au lait de coco et au curry... Saveurs d'Inde (que je suis si heureuse de retrouver! Et de partager). Des légumes donc : a priori je me dis : "c'est pas gagné". Il prend une bouchée, se tourne vers moi, et là il me dit : "C'est extra!! Tu cuisines trop bien Lola! Faut que tu restes là, que t'en refasses encore!".

X Résultat : WAOUAWWWW. Ça me fait chaud au coeur, chaud dans tout le corps. Je repense au Petit Prince : comme le renard et ce blondinet, lentement, Alexander et moi on s'est apprivoisés. Et, plus que le plat, c'est ça qui est bon, bon, BON.

... Ah oui, et, pour revenir à nos moutons, l'hypothèse est vérifiée : on conquiert un homme d'abord par son estomac.

 

Dimanche, soleil magnifique on peut aller dans la "clairière" – espace dédié au verger... Dans l'idée : pour l'instant, c'est quasi la jungle, faut débrousailler. Il fait chaud, très chaud, on ne tarde pas à suer, mais je suis contente de voir une autre partie de leur propriété. Je suis "récompensée" par mon premier litchee... Ahhhhhhh, maman enlève moi ça!

Car oui, en anglais, litchee ce n'est pas un fruit (auquel vous avez certainement pensé), mais... Une sangsue! Baaaaaah! Maman n'est pas là, mais... Y'a Alexandra. Un peu de sel, et hop!, voilà, la bestiole se décroche d'elle-même. Ok, c'était pas si terrible, en fait. Mais qu'on soit bien clair : je préfère quand même (et de loin!), les litchee qu'on met dans l'assiette!

 

Lundi, de nouveau il pleut mais ça nous importe peu : on boucle les valises, et c'est reparti! Arrivés à Sydney on retrouve (la maison, la belle terrasse et...) trois volontaires allemands, avec lesquels je partage, pour la semaine, un appartement.

Oui oui : pour la semaine. Car c'est la bonne nouvelle : je peux rester dans cette famille plus longtemps. Cette semaine... Et aussi toute la prochaine ! Continuer à faire la vaisselle, le ménage, des gâteaux ; retourner avec eux à Dorrigo. Yihaaaa!

 

D'ailleurs, sur ce happy ending, je file : le devoir m'appelle !

Bonne semaine à tous!

 

"Breath, Smile & Go slowly." Thich Nhat Hanh

 

Lol'Âme en floraison,